Selon le recensement officiel, sur les 30 000 travailleurs de Monaco, plus de 10 000 étaient Français en 2008 (contre 6 000 monégasques).
Mais pourquoi les salariés français sont tant attirés par les lueurs du Rocher ?
Un cadre exceptionnel
Nos candidats nous révèlent que le choix est vite fait entre voir de son bureau mouiller les bateaux dans le port que les voisins de la tour d’en face à la Défense.
Un salaire plus intéressant
Il n’est pas nouveau que le salaire monégasque fait rêver les Français. Et à juste titre.
Pour un cadre, la rémunération y est souvent de 10 à 15 % supérieure. Notamment grâce à la réglementation sur les charges salariales différente dans la principauté : le taux de charges sont limitées à 12,5 % contre 22 % en France. A salaire brut égal, le salaire net est donc plus intéressant à Monaco.
Des horaires flexibles
Avec une base horaire de 39 heures, et dans un système proche des anglo-saxons par la dimension internationale de Monaco, les collaborateurs doivent être flexibles sur leurs horaires de travail.
De plus, dans la Principauté un employeur n’a pas besoin de « motifs réels et valables » pour licencier du jour au lendemain un salarié à contrario de la législation française.
Des talents aux multiples compétences
Un argument de plus pour négocier le salaire à la hausse.
La vraie raison des bonnes rémunérations tient également au profil des salariés recherchés. Du fait de sa place internationale, pour exercer à Monaco il faut être bilingue, voire trilingue.
Les recherches sont généralement tournées sur des profils déjà bien expérimentés pour des postes à haute responsabilité.
« Petit village », grande évolution
Pour certains profils, la discrimination positive n’a pas posé de soucis. A Monaco, les embauches fonctionnent beaucoup par connaissances. Et par un contrôle de références beaucoup plus poussé qu’en France.
Les premiers pas à Monaco ne sont pas évidents certes, mais une fois que nos candidats sont dans la place, ils évoluent très vite. Ce qui représente un facteur très motivant pour certains profils qui ne trouvaient pas leur bonheur chez nos entreprises françaises.
Une principauté très bien desservie
L’étude intitulée De plus en plus d’habitants des Alpes-Maritimes travaillent à Monaco a été présentée devant la presse ce mercredi 28 mai. 82% des salariés de Monaco n’habitent pas en principauté mais, pour la plupart, dans le département voisin des Alpes-Maritimes.
On peut se demander comment se fait-il que la plupart des salariés travaillant sur Monaco fassent les aller-retour tous les jours.
Le train reste une option simple pour éviter les embouteillages sur les routes. Chaque jour, 26.700 personnes se rendent des Alpes-Maritimes jusqu’à Monaco pour aller travailler.
De la gare de Nice, le trajet jusqu’à la gare de Monaco dure 30 minutes, ce qui représente un gain de temps significatif pour nos salariés français travaillant à Monaco.